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Derrière ce pseudonyme se cache le musicien Marty Anderson déjà connu pour ses collaborations pour le groupe Dilute et le duo Howard Hello. Ok d'accord mais ça ne vous aide pas à en savoir plus. Ce personnage intriguant qu'est Marty est atteint d'une maladie grave, une forme rare de la maladie de Crohn (si vous ne savez pas quels sont les conséquences de cette maladie, faîtes un tour sur Google, je vais pas vous faire un dessin) et est donc contraint à l'isolement chez lui (enfin chez ses parents pour plus de sûreté) et constamment sous perfusion. Vous me direz : "Mais comment il fait pour faire de la musique ?". C'est très simple, il utilise tout un tas de machines tels des sampleurs accompagnés par des logiciels musicaux ainsi que ses amis (membres de ses anciens groupes) qui jouent pour lui les notes qu'il désire. Marty n'a pas toujours été obligé d'être confiné chez lui, avant 2002 sa maladie était encore contrôlable.
C'est donc à partir de 2002 que Marty s'attela à son nouveau projet : Okay. Je qualifierais son style de musique comme de la Pop Expérimentale. Okay pris son temps pour façonner son premier essai, il étudia de nouvelles approches pour créer un son différent de celui auquel il nous avait habitué. Et c'est finalement 3 ans plus tard que Okay fait surface pour la première fois et de quelle manière ! Avec deux albums : "Low Road" et "High Road". Si vous êtes perspicace (je sais que vous l'êtes) vous aurez vite compris que l'un sera plutôt pessimiste et l'autre plutôt optimiste (déduction facile, non ?). Alors on s'attèle à l'écoute de "Low Road" en se disant qu'il est mieux d'avoir les mauvaises nouvelles en premier. La première chose qui frappe et étonne est la voix de Marty, assez inhabituelle et qui en rebutera forcément certains. C'est une voix nasillarde et étranglée, assez difficile à décrire, il faut l'entendre pour comprendre. Indéniablement ce sera une de ces voix qu'on aime ou que l'on déteste. Mais que l'on aime ou non sa voix, on ne reste pas insensible à l'émotion qui se dégage de cet album porté par des mélodies simples mais aériennes, des accords parfaits. On passe d'un morceau plutôt mélancolique comme "Bloody" à un festival musical sur "Devil" ou encore "Now". On arrive rapidement au dernier morceau, assez marquant ; pour vous replacer le contexte, ces albums ont été écrits pendant l'envoi des troupes américaines en Irak. Donc ce dernier morceau "Bullseye" commence par des champs d'oiseaux, très reposant, puis la voix de Marty s'en mêle, distante, et la mélodie se constitue, elle est triste, composée de sons multiples, d'interférences radio, et puis on entend au loin des coups de feu et autres explosions. On décide donc d'entamer le frère jumeau, "High Road" et effectivement on remonte la pente. L'album commence par deux titres assez révélateurs, "Up" et "Good" tous deux très bons. A l'écoute de ces albums on ne peut s'empêcher de penser que l'un ne pourrait exister sans l'autre, de vrais jumeaux, suffisants d'un côté comme de l'autre mais tellement mieux ensembles.
En 2008, Okay marque son retour, et quel retour mes amis ! Pendant ces 3 années d'absence, Marty nous a concocté un album intime, personnel, inspiré par une rupture sentimentale : "Huggable Dust". On ressent immédiatement la douleur du personnage mais qui reste tout de même positif, il se permet de parler de cette dame tout en restant ambigu, il y touche de près mais reste assez loin pour qu'on puisse s'y identifier. Okay a aussi énormément progressé en ce qui concerne ses compositions, elles sont plus soignées tout en restant simples. Mais ce qui marque c'est l'explosion de certains morceaux, plutôt orgasmiques, on a du mal à croire qu'il arrive en l'espace d'un morceau de 2 minutes à nous étonner par la progression de ce dernier. Prenons l'exemple de "Panda" qui commence avec une guitare acoustique et dont le son s'enrichit progressivement de cuivres et de choeurs en tout genre jusqu'à l'apothéose finale. Okay marie agréablement les morceaux poignants avec les morceaux plus légers, mais il ne cesse de nous parler de sa muse, celle qui est le véritable instigatrice de cet album. Sur "Natural" il répète pendant tout le morceau "I want you" pour finir le morceau sur "to be happy" preuve qu'il a accepté son sort.
C'est donc à partir de 2002 que Marty s'attela à son nouveau projet : Okay. Je qualifierais son style de musique comme de la Pop Expérimentale. Okay pris son temps pour façonner son premier essai, il étudia de nouvelles approches pour créer un son différent de celui auquel il nous avait habitué. Et c'est finalement 3 ans plus tard que Okay fait surface pour la première fois et de quelle manière ! Avec deux albums : "Low Road" et "High Road". Si vous êtes perspicace (je sais que vous l'êtes) vous aurez vite compris que l'un sera plutôt pessimiste et l'autre plutôt optimiste (déduction facile, non ?). Alors on s'attèle à l'écoute de "Low Road" en se disant qu'il est mieux d'avoir les mauvaises nouvelles en premier. La première chose qui frappe et étonne est la voix de Marty, assez inhabituelle et qui en rebutera forcément certains. C'est une voix nasillarde et étranglée, assez difficile à décrire, il faut l'entendre pour comprendre. Indéniablement ce sera une de ces voix qu'on aime ou que l'on déteste. Mais que l'on aime ou non sa voix, on ne reste pas insensible à l'émotion qui se dégage de cet album porté par des mélodies simples mais aériennes, des accords parfaits. On passe d'un morceau plutôt mélancolique comme "Bloody" à un festival musical sur "Devil" ou encore "Now". On arrive rapidement au dernier morceau, assez marquant ; pour vous replacer le contexte, ces albums ont été écrits pendant l'envoi des troupes américaines en Irak. Donc ce dernier morceau "Bullseye" commence par des champs d'oiseaux, très reposant, puis la voix de Marty s'en mêle, distante, et la mélodie se constitue, elle est triste, composée de sons multiples, d'interférences radio, et puis on entend au loin des coups de feu et autres explosions. On décide donc d'entamer le frère jumeau, "High Road" et effectivement on remonte la pente. L'album commence par deux titres assez révélateurs, "Up" et "Good" tous deux très bons. A l'écoute de ces albums on ne peut s'empêcher de penser que l'un ne pourrait exister sans l'autre, de vrais jumeaux, suffisants d'un côté comme de l'autre mais tellement mieux ensembles.
En 2008, Okay marque son retour, et quel retour mes amis ! Pendant ces 3 années d'absence, Marty nous a concocté un album intime, personnel, inspiré par une rupture sentimentale : "Huggable Dust". On ressent immédiatement la douleur du personnage mais qui reste tout de même positif, il se permet de parler de cette dame tout en restant ambigu, il y touche de près mais reste assez loin pour qu'on puisse s'y identifier. Okay a aussi énormément progressé en ce qui concerne ses compositions, elles sont plus soignées tout en restant simples. Mais ce qui marque c'est l'explosion de certains morceaux, plutôt orgasmiques, on a du mal à croire qu'il arrive en l'espace d'un morceau de 2 minutes à nous étonner par la progression de ce dernier. Prenons l'exemple de "Panda" qui commence avec une guitare acoustique et dont le son s'enrichit progressivement de cuivres et de choeurs en tout genre jusqu'à l'apothéose finale. Okay marie agréablement les morceaux poignants avec les morceaux plus légers, mais il ne cesse de nous parler de sa muse, celle qui est le véritable instigatrice de cet album. Sur "Natural" il répète pendant tout le morceau "I want you" pour finir le morceau sur "to be happy" preuve qu'il a accepté son sort.
Okay - Huggable Dust
Okay - Poof